TD1: Le texte explicatif (expositif/ scientifique) ou le discours objectivé

Unité 03 :    « LE TEXTE EXPLICATIF  »

TD n°3 :   Le texte explicatif/ expositif ou scientifique (discours objectivé).

• Définitions des notions de base:

- Le paratexte : désigne tout ce qui accompagne un texte mais n'en fait pas partie, l'élément « para- » vient du grec et signifie « à côté de ». Il regroupe donc les renseignements donnés sur le texte qui figurent sur la même page que lui tels que le titre, un résumé, quelques lignes de présentation... exp : dans un manuel scolaire, quelques phrases présentent souvent un texte littéraire en faisant un petit résumé de l'œuvre ou de l'auteur ou bien rappelant les événements qui ont eu lieu dans le récit juste avant l'extrait proposé. Généralement, ces phrases sont écrites en italique. Elles appartiennent au paratexte.

- Les paragraphes : C'est l'unité de base du texte. On repère un paragraphe dans un texte car il se trouve entre deux retours à la ligne. Quelquefois il y a aussi au début un alinéa (décalage à droite de 3 carreaux de la 1ère ligne du paragraphe). Le découpage en paragraphes permet de faciliter la compréhension du texte.

- Titre : intitulé, inscription placée en tête d’un livre, d’un article, d’un texte et indique son contenu.

- Sous titres : Titre secondaire (d'un ouvrage, d'un journal, d'une revue, d'un article de presse, d'un texte), placé après le titre principal, souvent en dessous et servant à préciser le sujet.

- Références bibliographiques : Une bibliographie est une liste structurée de références d'ouvrages ou d'autres documents, notamment d'articles de revues, ayant des caractéristiques communes. L'existence d'autres supports de communication a fait apparaître, sur le même modèle, les termes de filmographie, de discographie et de webographie.

- La dénotation est le sens littéral d'un terme, que l'on peut définir (et trouver dans le dictionnaire).

- La connotation est l'ensemble des éléments de sens qui peuvent s'ajouter à ce sens littéral.

 

Exemple: "voiture", "caisse", "tacot", "bolide" ont la même dénotation, car tous ces mots font référence à une voiture. Mais ils ont des connotations différentes: voiture est le terme le plus courant, il est neutre. En revanche, "caisse" a une connotation familière, "tacot" sous-entend que la voiture est vieille et en mauvais état, et "bolide" implique que la voiture est plutôt une voiture rapide.

Autre exemple: père, parâtre, papa-poule, papa, géniteur ont la même dénotation. Mais pour ce qui est de la connotation, père est le mot le plus utilisé à l'écrit et à l'oral. Parâtre signifie beau père, ou nouvel époux de la mère, le sens de mauvais père est un abus littéraire, papa-poule parle d'un père protecteur et papa indique une proximité, un lien affectif entre celui qui emploie le mot et son père. Par contre, géniteur signifie que le rôle de père s'est limité à procréer, sans qu'il n'y ait ensuite d'éducation et de lien affectif avec l'enfant.

              I. Le texte explicatif/ expositif ou scientifique (discours objectivé).

1. Définition

Un texte explicatif a pour objectif de faire comprendre au récepteur ce que l’émetteur[1] pense ne pas être su du récepteur[2]. C’est pourquoi tout texte explicatif répond à une question initiale, souvent formulée soit au début du texte, soit dans le titre de celui-ci.   

2. Différences avec les autres types de textes (descriptif et informatif ou documentaire)

2.1. Différences avec le texte descriptif

Le texte descriptif cherche à aider le lecteur à visualiser ou d’imaginer ce qui est décrit : il s’intéresse donc principalement à la réalité matérielle, palpable ; il se caractérise par une présence importante de vocabulaire lié au cinq sens (vue, toucher, ouïe, odorat, goût). Il ne cherche pas à mettre les éléments décrits en relation logique les uns avec les autres, contrairement au texte explicatif. Il utilise des connecteurs spaciaux (localisation) ou temporels (chronologie), notamment.

Le texte explicatif pourra cependant présenter des passages descriptifs (de même qu’une description pourra comporter des passages explicatifs, dès lors qu’on cherche à interpréter ce qui est perçu ; le portrait, notamment moral, ne peut pas ne pas être partiellement explicatif.)

2.2. Différences avec le texte informatif (documentaire)

Il se contente d’apporter au lecteur des informations précises qu’on ne commente pas, soit que ces informations suffisent à elles-mêmes, soit qu’on veuille donner au texte une allure objective (indépendante de la personnalité de l’auteur) sans effet de style de manière neutre et impersonnelle. Il ne doit pas trahir la présence de son auteur en employant la première personne, ni s’adresser directement à la deuxième personne.

Contrairement au texte documentaire qui se contente d’énoncer une information, le texte explicatif, selon les cas :

-Précise les causes et les conséquences des évènements.

-Indique quel raisonnement ou quelle source ont permis d’établir l’information ou le point de vue exposé.

-Indique l’intérêt ou la portée de cette information.

-Permet au lecteur de s’approprier réellement une information en lui donnant le moyen de la comprendre. (les procédés explicatifs) 

3. Ses objectifs

Le texte explicatif vise à délivrer à ses destinataires (les lecteurs) des informations dans un domaine de connaissances donné, à enrichir, en somme, leur savoir sans influencer leur jugement. Il rend compte d'une situation, expose des faits de façon à les faire comprendre du destinataire. Le discours se réalise le plus souvent dans le domaine scientifique ou technique. Toutefois, on doit en distinguer deux sortes : le discours purement scientifique et/ou technique, celui qui s'adresse aux spécialistes et qui est un savoir savant difficilement accessible au lecteur de niveau moyen et qui paraît dans les revues spécialisées, les comptes-rendus de colloques etc. et le discours de vulgarisation scientifique, celui qui s'adresse à un large public paraissant dans les quotidiens, les magazines, les ouvrages didactiques etc.).

4. Ses caractéristiques

- Il implique la neutralité du locuteur (destinateur) autrement dit il suppose son objectivité. C'est pourquoi les marques de la présence de ce dernier sont absentes à savoir les pronoms personnels ainsi que les déterminants et les pronoms possessifs de la première personne (je, nous /mon, notre,/le mien …).

- Il s’adresse au grand public ou aux spécialistes, d’où la raison d’en distinguer deux sortes, à savoir : le discours de vulgarisation scientifique (destiné à un large public, facilement accessible au lecteur de niveau moyen) et le discours purement scientifique et/ou technique (celui qui est un savoir savant que seuls les spécialistes maitrisent).

- Le type de phrases dominant dans le texte expositif est le plus souvent le type déclaratif puisque le locuteur a pour but d'informer, de déclarer, d'exposer des faits.

- La description détaillée, la comparaison de concepts, les exemples et les définitions sont quelques-unes des ressources linguistiques qui sont utilisées par la plupart des auteurs des textes expositifs.

- Le locuteur informé disposant d'un savoir dans un ou plusieurs domaines de connaissances vise à apporter des informations objectives, en « principe » indiscutables d'où l'emploi fréquent du présent de vérité générale. Ex : « L'eau boue à 100°. » « Le soleil se lève à l'est. »

Les encyclopédies, les revues spécialisées, les comptes-rendus de colloques, les quotidiens, les magazines, les ouvrages didactiques, les manuels, les notices pharmaceutiques et même les règles des jeux en sont des exemples.

On peut distinguer cinq catégories de textes selon les relations logiques de base qui y sont contenues :

Description : ce type de texte donne des informations sur un sujet en spécifiant certains de ses attributs ou certaines de ses caractéristiques. En général, la proposition principale est présentée en premier et elle est suivie de propositions qui apportent des détails concernant, par exemple, la couleur, la forme…

 Enumération (ou collection) : ce type de texte présente une liste d’éléments reliés entre eux par un point commun.

Ex (énumération) : un texte présentant les composantes des différents groupes alimentaires

 Comparaison : ce type de texte sert à comparer des objets, des personnes ou des événements entre eux en tenant compte de leurs ressemblances et de leurs différences.

Ex : un texte qui compare le loup et le chien sous différents aspects

 Cause - effet : dans ce type de texte, il est possible d’identifier une relation causale entre les idées. Une idée est l’antécédent ou la cause et l’autre, la conséquence ou l’effet.

 

Ex : un texte décrivant l’effet de la pollution de l’eau sur les êtres vivants.

 Problème-solution (question-réponse) : ce type de texte ressemble au texte de structure cause à effet en ce sens que le problème est l’antécédent de la solution, mais cette structure comporte de plus un certain recoupement entre le problème et la solution.

Ex : un texte décrivant une ou des solutions possibles au phénomène des pluies acides.

5. Les procédés explicatifs sont un ensemble de moyens qui permettent de formuler une explication claire. En effet, les textes explicatifs présentent souvent des termes précis et savants et des concepts complexes inconnus des lecteurs que les procédés explicatifs peuvent rendre plus accessibles (CIDRE[4]).

a-  La comparaison et le contraste : la comparaison met en parallèle deux réalités en soulignant leurs ressemblances. Quant au contraste, il met en évidence les différences. Une comparaison peut être introduite par des termes comme pareil à, semblable à, comme, de même que, ressemble à, s’apparente à, tout comme, de la même façon que, etc. Le contraste est introduit par des termes comme contrairement à, alors que, à l'opposé, parallèlement à, etc. Exemple : Tout comme l’air, l’eau est aussi importante pour la survie des êtres vivants/ Contrairement au pétrole, l’hydro-électricité est une énergie renouvelable.  

b-  L’illustration visuelle : permet d’appuyer les explications avec l'aide d'un court document écrit, d'une photo, d'un schéma, d'une carte ou d'un graphique. Exemple : [un schéma expliquant le cycle de l’eau]

c-  La définition : consiste à donner le sens d’un mot à l’intérieur d’un texte. Elle peut être encadrée par des virgules, des tirets ou placée entre parenthèses. Elle peut aussi être précédée de c'est-à-dire ou des verbes être, désigner, signifier, etc. Exemple : la salinité de l’eau est une mesure de la quantité de sel en milligrammes par mètre cube d’eau.

d-  La dénomination : est le fait de nommer quelque chose (est appelé, est nommé,etc). L’étymologie : donner l’origine d’un mot (vient de, ….etc.).

e-  La reformulation : permet la reprise d’une explication sous une forme différente. Généralement, lorsqu'on reformule, on emploie des termes plus simples afin de rendre la compréhension plus facile. La reformulation peut être encadrée par des virgules ou introduite par des termes comme c'est-à-dire, en d'autres termes, autrement dit, ce qui veut dire que, etc. Exemple : les oiseaux nocturnes, autrement dit ceux qui vivent la nuit.

f-  L’exemple : c’est une forme d'illustration concrète du propos. Il permet de faire comprendre une notion à partir des expériences ou des connaissances du lecteur. Il est introduit par des expressions comme tel que, par exemple, comme, etc.Exemple : les matières grasses comme le beurre, l’huile, le fromage…etc.

g-  L’analyse : décrire les constituants (se compose de, se divise en, etc.).

h-  La traduction : traduire un mot (se traduit par, ...)

i-  L’énumération : (a, b, c, d, 1, 2,3, 4,…etc.)

j-   L’équivalence : donner le synonyme d’un mot (correspondre à,)

6. Les procédés linguistiques :

 L’énonciation : elle est impersonnelle (on)

 Les temps verbaux : souvent le présent

 Les substituts : souvent un pronom

Exemples de substituts : « il est dans la cuisine. Il y est encore », « on a dû arracher les poiriers, certains étaient morts », « ce sont tes lunettes qui sont sur la table, les miennes sont dans la voiture », « le marteau, la hache, le couteau, outils dangereux »

 La reformulation paraphrastique : elle s’exprime souvent entre parenthèses ou entre tirets.

 La subordination (Les marqueurs, articulateurs logiques) : Les articulateurs logiques indiquent :

- Le rapport et les enchaînements d'idées

- Les étapes du déroulement de la pensée

- Dans un texte explicatif on trouve toujours des articulateurs logiques.

Voici les articulateurs logiques les plus utilisés :

a) Les articulateurs qui annoncent ou soulignent que ce qui est dit n'est qu'un premier moment de la pensée :

- l'introduction : tout d'abord - avant tout - le point de départ doit être.

- le premier terme d'une énumération : en premier lieu - d'une part – la première remarque porte sur.

- l'illustration : -par exemple - examinons le cas de ...

b) Les articulateurs de liaison marquent un lien entre ce qui précède et ce qui suit :

- l'addition : et - puis - aussi - également - en outre - passons à - en second lieu -ensuite - d'autre part.

- l'insistance : même d'autant plus que - de plus - non seulement .... mais - certes.

- la conséquence : donc- ainsi - par conséquent - c'est pourquoi.

- l'apposition : mais - cependant - toutefois - pourtant - au contraire - néanmoins.

c) Les articulateurs de terminaison : ils signifient la fin d'un développement d'une énumération, la conclusion :- donc - enfin - en résumé - en définitive - pour conclure

Les marqueurs typographiques : les parenthèses (reformulation, explication), les deux points (introduisent une explication), les italiques (introduisent des éléments d’information nouveaux)

 Le lexique : précis, exact, objectif

 La mise en page : spécifique, très structurée avec paragraphes, parties et sous parties…

Le discours rapporté : direct et indirect permet de citer directement ou indirectement les paroles d’un expert. Faire référence à un spécialiste permet de mettre en lumière des informations tout en leur conférant de la crédibilité.

Les notes de bas de page servent à préciser le contexte de certains propos.

La phrase emphatique : permet de mettre l’accent sur certaines informations.

Ex : Ce sont les mouvements de subduction des plaques tectoniques qui sont responsables de ces séismes répétés.
Les mots ce sont et qui permettent de construire une phrase emphatique qui met l'accent sur le fait que ce sont les mouvements de subduction qui sont à la base des séismes répétés. Dans ce cas-ci, cette f​​orme de phrase permet au lecteur de mieux cibler la cause d'un phénomène.

Applications : Etude de textes :

Texte support 1 :

            On peut définir la famille comme étant un groupe, de taille et de structure très variable, dont les membres ont des liens de parenté par le sang ou par alliance.

             La physionomie de la famille varie selon le type de relations qui existent entre ses divers membres. Selon se critère, on distingue communément deux grandes catégories de familles.

              1. La « famille conjugale » : elle se compose du père, de la mère et des enfants.

              2. La « famille consanguine » : parfois appelée clan, elle est toujours plus étendue      puisqu’elle se compose de plusieurs familles conjugales que lient entre elles des liens de consanguinité. Les clans reposent sur les liens de parenté qui existent entre les hommes ou les femmes des différentes générations. Plusieurs clans peuvent constituer une tribu.

             Un autre critère influe également sur l’organisation familiale. Il s’agit de l’exercice de l’autorité. En règle générale, une hiérarchie s’instaure dans la famille entre les personnes qui donnent des ordres et celles qui leur obéissent. Cette organisation de l’autorité donne naissance à des types de familles fortes différentes.

Trois exemples peuvent être cités.

              Ainsi, la famille est dite « patriarcale » (lat. pater, père, et gr. Arkhê, commandement), lorsque l’homme le plus âgé de la famille dirige les autres membres en raison des qualités (généralement de sagesse et d’expérience) que l’on impute à l’âge.

             Par contre, dans la famille « matriarcale » (lat. mater, mère et gr. Arkhê,   commandement), c’est la femme la plus âgée qui prédomine. Ce type de famille, au sein desquelles les femmes exercent l’autorité principale (ce qui peut se traduire par le fait que le nom des enfants leur vient de la mère et non par le père) existe encore actuellement dans certaines tribus africaines.

             Enfin, la famille « gérontocratique » (grec gerôn, vieillard) est dirigée par une sorte de « conseil des anciens », c'est-à-dire que l’autorité y est exercée collectivement par les personnes les plus âgées.

             Bien entendu, ces différents critères se combinent les uns les autres pour donner naissance à des types familiaux différents. Pour chaque groupe humain, selon les lieux et les époques, il existe un mode particulier d’organisation familiale accepté par la très grande majorité des individus qui composent ce groupe.

                              Jean Luc MATHIEU, initiation aux faits économiques et sociaux.

-Lisez le texte ci-dessous puis répondez aux questions suivantes:

1. Quel est le type de ce discours ? Justifiez votre réponse.

2. Quelles sont les caractéristiques linguistiques de ce texte ?

3. D’après la source , à quel public s’adresse le texte ?

4. Relevez les précédés explicatifs contenus dans ce texte.

5. De combien de paragraphes se compose le texte ?

6. Identifiez l’idée développée dans chaque paragraphe ?

7. Retrouvez la ou les deux fonctions de Jakobson les plus dominantes dans ce texte et précisez à quel facteur de communication elle(s) renvoie (ent).

Texte support 2 :

         Totalement paralysé depuis près de cinq cents jours, le journaliste français Jean- Dominique Bauby, a dicté par clins d’œil un livre-témoignage poignant sur son mal incurable.

          Fin 1995, M.Bauby, alors chef de la rédaction de l’hebdomadaire féminin ELLE, est frappé du locked-in syndrom après un transport de cerveau qui le laisse tétanisé, frappé de mutisme, incapable de respirer sans aide. Seuls son cerveau et un œil fonctionnent.

          Avec sa paupière gauche valide, il va communiquer par clignements, lettre à lettre, les mots et les phrases qui formeront un livre : Le scaphandre et le papillon, qui paraitra demain chez l’éditeur Robert Laffont.

          L’élaboration de cet ouvrage de 130 pages s’est faite avec l’aide d’une collaboratrice de la maison d’édition qui se présentait chaque jour dans la chambre d’hôpital de Jean-Dominique Bauby pour y accueillir sa pensée et ses rêves.

          Celle-ci lui annonçait à haute voix les lettres d’un alphabet où les lettres sont classées en fonction de leur fréquence dans la langue française. Pour exprimer son choix de chaque lettre, il clignait de l’oeil : une fois pour dire oui, deux fois pour dire non.

          Mais ce livre ne se résume pas à une leçon de courage, celle d’un homme qui affronte une vie « dans un scaphandre », arrimé au fond d’un océan. Il est l’œuvre forte d’un journaliste de grand talent, qui écrit sur l’essentiel.

                                                                                                La presse, 06 mars 1997

-Lisez le texte ci-dessus puis répondez aux questions suivantes :

1. Quel est le titre de ce texte ?

2. Que fait l’auteur dans ce texte ? A quel type et à quelle catégorie appartient ce texte ?

2. Identifiez les différentes idées développées dans ce texte.

3. Quelle est l’idée générale de ce texte ?

4.Sur quoi porte l’information dans chacun des paragraphes du texte ?

5. Par quoi se caractérisent-elles ? Justifiez votre réponse .

6. Relevez dans le dernier paragraphe les expressions qui laissent apparaitre le sentiment de l’auteur.