TD2 : Les types de texte et leurs caractéristiques (suite).

Activité 1 : Lisez puis identifiez les types de textes suivants en justifiant votre réponse :

1. Un médicament est un produit qui agit sur votre santé. Respectez vigoureusement l’ordonnance de votre médecin et le mode d’emploi qu’il vous a prescrit. Suivez les conseils de votre pharmacien. N’arrêtez pas de votre propre initiative le traitement. (Notice pharmaceutique).

2. Julien était un petit jeune homme de dix-huit ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, les joues pourpres et un nez aquilin, de grands yeux noirs, ses cheveux châtains foncés, plantés fort bas, lui donnait un petit front. (Sthendal)

3. M Sorel appela Julien deux ou trois fois, l’attention que le jeune homme donnait à son livre plus que le bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible voix de son père, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l’arbre et de là sur la poutre. Un coup violent fit voler  dans le ruisseau le livre que tenait Julien, un second coup aussi violent  donné sur la tête, lui fit perdre l’équilibre. Il allait tomber, mais son père le retint de la main. (Sthendal).

4. Pourquoi avons-nous donc écrit ? Est-ce simplement pour choquer le public et scandaliser ses gouts ? Non ! Vivez au dix neuvième siècle, nous nous sommes demandés si ce qu’on appelle « les basses classes » n’avaient pas le droit au Roman ; si le peuple devait rester sous le coup des dédains d’auteurs qui ont fait jusqu’ici le silence sur l’âme et le cœur qu’il peut avoir. (Les Goncourt).

5. Roman : récit en prose d’aventures inventées et combinées pour intéresser le lecteur. (Dictionnaire : Larousse).

6. Deux grandes guerres mondiales ont marqué l’histoire de l’humanité au 20ème siècle. La première guerre (1914-1918) a éclaté à la suite de l’attentat de Sarajevo. A la suite de l’invasion de la Pologne par Hitler, la France et l’Angleterre déclarèrent la guerre à l’Allemagne en 1939. (Encyclopédie : Larousse)

7. La plupart des infections des bronches s’accompagnent des perturbations des sécrétions locales. Le mucus, protecteur physiologique de la muqueuse, qui normalement est limpide et fluide, devient plus abondant, épais. Cette hyperviscosité entraîne une accumulation des sécrétions, facteur de surinfection. (Notice pharmaceutique).

8. Madame de Rênal resta interdite ; ils étaient fort près l’un de l’autre à se regarder. Julien n’avait jamais vu un être aussi bien vêtu et surtout une femme avec un teint si éblouissant, lui  parlait d’un air doux. Madame de Rênal regardait les grosses larmes qui s’étaient arrêtées sur les joues si pâles d’abord et maintenant si roses de ce jeune paysan (Sthendal).

9. Commencez par lire le texte. Rangez le texte dans le genre qui lui appartient. Rassemblez vos connaissances sur l’œuvre et l’auteur. Placez le texte dans son courant littéraire (Manuel de Français).

10. On peut bien sûr, rêver de pays lointain. Bien sûr, la déception est parfois à la mesure du mythe. Le Bagdad d’Haroune Rachid n’est qu’une ville tentaculaire aux faubourgs tristes et interminables. Le développement du tourisme a fait le reste : tous les Hilton du monde se ressemblent de New York  à Paris. (Claude-levi-Strauss)

Activité 2 : Associe chacune des séquences à sa définition.

1. Une séquence narrative

1. Cette séquence présente les interactions entre deux ou plusieurs énonciateurs.

 

2. Une séquence descriptive

 

2. Cette séquence est un ensemble de phrases visant à raconter très souvent une histoire fictive dont le but principal est de divertir.

1.                  3. Une séquence explicative

 

3. Cette séquence sert à émettre des opinions sur un fait, un problème, un évènement, etc. dans le but d'influencer, de convaincre ou de persuader un destinataire

4.Une séquence argumentative

 

Cette séquence est un ensemble de phrases qui établit un lien de causalité entre des faits. Ce type de séquence répond à la question Pourquoi ? ou Comment ?

2.                  

3.   Une séquence dialogale

 

5. Cette séquence est un ensemble de phrases décrivant une réalité que le destinataire peut se représenter.

 

 

Activité 3 : Dans chaque cas, détermine la séquence textuelle présentée.

1-Le changement de couleurs des feuilles n'est pas causé par le changement de température. En effet, celui-ci est lié à la baisse de luminosité.     

3-Paul lui dit: « Tu ne m'écoutes pas». Son frère lui répond: «Et toi, m'as-tu une seule fois écouté?»

4- La maison respirait le luxe. Il y avait des lustres impressionnants, des meubles uniques, des fenêtres immenses et des pièces à couper le souffle.  
5-Le sportif était prêt pour la compétition. Il arriva au fil de départ et courut le plus rapidement qu'il le pouvait. Il voyait les spectateurs dans les gradins. Ce fut au bout de quelques secondes qu'il franchit le fil d'arrivée le premier.

Activité 4 : Identifiez les différents types de discours présents dans la première partie du conte La main (lignes 1-27).

On faisait cercle autour de M. Bermutier, juge d’instruction qui donnait son avis sur l’affaire mystérieuse de Saint-Cloud. Depuis un mois, cet inexplicable crime affolait Paris. Personne n’y comprenait rien.

M. Bermutier, debout, le dos à la cheminée, parlait, assemblait les preuves, discutait les diverses opinions, mais ne concluait pas.

Plusieurs femmes s’étaient levées pour s’approcher et demeuraient debout, l’œil fixé sur la bouche rasée du magistrat d’où sortaient les paroles graves. Elles frissonnaient, vibraient, crispées par leur peur curieuse, par l’avide et insatiable besoin d’épouvante qui hante leur âme, les torture comme une faim.

Une d’elles, plus pâle que les autres, prononça pendant un silence :

- C’est affreux. Cela touche au "surnaturel". On ne saura jamais rien.

Le magistrat se tourna vers elle :

- Oui, madame, il est probable qu’on ne saura jamais rien. Quand au mot "surnaturel" que vous venez d’employer, il n’a rien à faire ici. Nous sommes en présence d’un crime fort habilement conçu, fort habilement exécuté, si bien enveloppé de mystère que nous ne pouvons le dégager des circonstances impénétrables qui l’entourent. Mais j’ai eu, moi, autrefois, à suivre une affaire où vraiment semblait se mêler quelque chose de fantastique. Il a fallu l’abandonner, d’ailleurs, faute de moyens de l’éclaircir.

Plusieurs femmes prononcèrent en même temps, si vite que leurs voix n’en firent qu’une :

- Oh ! Dites-nous cela.

M. Bermutier sourit gravement, comme doit sourire un juge d’instruction. Il reprit :

- N’allez pas croire, au moins, que j’aie pu, même un instant, supposer en cette aventure quelque chose de surhumain. Je ne crois qu’aux causes normales. Mais si, au lieu d’employer le mot "surnaturel" pour exprimer ce que nous ne comprenons pas, nous nous servions simplement du mot "inexplicable", cela vaudrait beaucoup mieux. En tout cas, dans l’affaire que je vais vous dire, ce sont surtout les circonstances environnantes, les circonstances préparatoires qui m’ont ému. Enfin, voici les faits :

                                                                                 (Guy de Maupassant, La main)

Activité5 : Relevez de ce texte toutes les séquences textuelles qui y sont présentes tout en justifiant votre réponse :

                                La synergie dans la salle de classe

En tant que professeur, je pense que la plupart des cours sont constamment en danger de basculer dans le chaos le plus total. Essayer de travailler avec synergie met à l’épreuve la confiance entre l’enseignant et ses élèves : sont-ils ouverts au principe qui dit que l’ensemble est plus important que la somme de ses parties ?

Ni l’enseignant ni les élèves ne savent où ils vont. Au départ, l’atmosphère doit sembler assez stable pour que chacun ait envie d’écouter, d’apprendre et de comprendre les idées des autres. Puis, vient une phase de brainstorming. Là, la créativité, l’imagination, les associations d’idées prennent le dessus sur le jugement, et un phénomène extraordinaire se produit alors. L’ensemble de la classe s’enthousiasme pour une idée encore imprécise, mais déjà palpable. Le groupe évolue au fil de cet enthousiasme et semble résolu à passer outre aux vieilles habitudes pour écrire lui-même son histoire.

Je n’oublierai jamais l’expérience que j’ai vécue dans l’un de mes cours intitulé « Philosophie du leadership ». Nous venions juste de commencer l’année, et, lors d’une conférence, un étudiant nous fit part d’expériences personnelles très fortes. Nous pouvions tous ressentir ses sentiments et le cheminement de sa réflexion. Toute la classe écoutait dans un silence respectueux et admiratif. Cet état d’esprit collectif donna une nouvelle impulsion au groupe […]. Au bout de trois semaines, nous avons ressenti le besoin de mettre en commun tout ce que nous vivions à ce moment. Nous avons décidé de rédiger un livre contenant tout ce que nous apprenions, chaque jour, toutes nos réflexions sur le sujet.

L’esprit de synergie qui régnait dans cette classe ne disparut d’ailleurs pas avec la fin de l’année universitaire. Les étudiants continuèrent à se revoir, et aujourd’hui encore, de nombreuses années plus tard, lorsque nous nous rencontrons, nous parlons de cette expérience qui nous a tant marqués. Tout avait évolué extrêmement vite et de manière tout à fait sincère. Je pense que cela était dû à la maturité de ces étudiants. Ils ne venaient pas uniquement assister à un cours. Ils voyaient plus loin. Ils avaient soif d’apprendre, soif de nouvelles expériences enrichissantes. Et, ils avaient le sentiment que l’heure était venue pour eux de vivre cela. De fait, vivre la synergie au quotidien vaut bien mieux que d’enseigner ses principes à partir de vieux livres. […]

« Ce qu’il y a de plus personnel en nous est aussi ce qu’il y a de plus commun. » Plus vous vous exprimez sincèrement, notamment sur vos sentiments et vos doutes, et plus vos interlocuteurs peuvent se sentir touchés par ce que vous exprimez. Ils se trouvent alors suffisamment en sécurité pour s’exprimer à leur tour. La communication se poursuit ensuite comme une réaction en chaîne qui s’auto-entretient. Les participants parlent parfois sans finir leurs phrases ; leurs discours semblent incohérents. Mais, ils se comprennent réellement. Si les projets qui naissent de ces discussions ne se concrétisent pas tous, il en résulte toujours une action positive et profitable.

Stephan R.Covey, Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent, Paris, 2005.

Activité 6 : Identifiez le type de discours (dominant) dans chacun des extraits suivants en justifiant votre réponse

a-« Cinq minutes plus tard, M. Cauche arrivait, ramené par un homme d’équipe. Ancien officier, considérant son emploi comme une retraite, il ne paraissait jamais à la gare avant dix heures, y flânait un moment, et retournait au café. Ce drame, tombé entre deux parties de piquet, l’avait d’abord étonné, car les affaires qui passaient par ses mains étaient d’ordinaire peu graves. Mais la dépêche venait bien du juge d’instruction de Rouen ; et, si elle arrivait douze heures après la découverte du cadavre, c’était que ce juge avait d’abord télégraphié à Paris, au chef de gare, pour savoir dans quelles conditions la victime était partie ; puis, renseigné sur le numéro du train et sur celui de la voiture… »

                                                                                        Emile Zola, La bête humaine.

b-« Les chameaux à deux bosses qu'on appelle ici "les vaisseaux du désert" se déplacent dans le décor...Je les observe depuis des jours. J'ai compris que lorsque l'orage de fin de journée éclate (et, croyez-moi, ce n'est pas un petit orage), les chameaux partent tous ensemble dans une direction qui est toujours la bonne. Alors je les tiens à l’oeil et, dès qu'ils s'éloignent, je fais de même. Ce sont les meilleurs météorologues que j'ai rencontré. »

c- Et les enfants « pauvres » ne rattrapent jamais ce retard parce qu’ils ont manqué de stimulation pendant les premières années de leur vie. C’est pourquoi un nouveau programme scolaire tente de donner à ces enfants assez de stimulation intellectuelle pendant les premières années afin qu’ils ne soient pas victimes d’un retard irrécupérable pendant leur carrière scolaire.

Que signifient toutes ces expériences pour votre enfant ? Que plus vous saurez lui donner de stimulation intellectuelle pendant les premières années de sa vie, sans faire pression sur lui ni le forcer, plus il deviendra vif et intelligent, et plus son Q.I[1]. à l’âge adulte sera élevé. Fitzhugh Dodson, Tout se joue avant 6 ans.

d-« […] la lecture. Rien ne peut la remplacer. Ni le cours parlé, ni l’image projetée n’ont le même pouvoir éducatif. L’image est précieuse pour illustrer un texte écrit, elle ne permet guère la formation des idées générales. Le film comme le discours, s’écoule et disparaît ; il est difficile, voire impossible, d’y revenir pour le consulter. »

                                                                           André Maurois, Courrier de l’UNISCO

 

Réponses :

Activité1 :

1. Ce texte est injonctif. Justification : le texte explique comment utiliser un médicament. Il donne des instructions et des conseils. Utilisation de l’impératif, utilisation de la forme négative pour interdire (dernière phrase).

2. Ce texte est descriptif. Justification :

-Présentation des caractéristiques d’un personnage (Julien).

-Description du visage de la personne afin qu’on puisse l’imaginer.

-Présence importante des adjectifs.

-Utilisation de l’imparfait.

3. Ce texte est narratif. Justification :

-Présence d’une narration (une histoire)

-Utilisation du passé simple et l’imparfait.

4. Ce texte est argumentatif. Justification :

-Présence d’une opinion à défendre. (L’auteur doit s’intéresser à la basse classe c-à-d aux gens pauvres qui jusque là passait sous silence cette réalité)

-Présence d’un message à argumenter.

-Utilisation des phrases interrogatives et exclamatives.

5. Ce texte est explicatif. Justification :

-Explication d’un mot (Roman).

-Explication qui sert d’un outil de référence.

-Utilisation d’informations courtes et condensées.

6. Le texte informatif. Justification :

-Présentation des informations sur des évènements (les deux guerres mondiales)

-Mise en évidence des causes de ces évènements.

-Utilisation du passé composé.

-Présentation des dates et périodes.

7. Le texte  est explicatif. Justification :

-Explication d’un phénomène.

-Utilisation du présent.

-Utilisation d’un vocabulaire spécialisé et technique.

8. Le texte est descriptif. Justification :

-Présence des caractéristiques des personnages.

-Présence importante des adjectifs.

-Utilisation de l’imparfait.

9. Le texte est injonctif. Justification :

-Utilisation des instructions avec une structure énumérative.

-Guider et orienter le lecteur.

-Utilisation de l’impératif.

10. Le texte est argumentatif. Justification :

-Présence d’un message à argumenter.

-Présence d’une opinion à défendre.

-Utilisation des arguments et des exemples connus.

Activité 2 :

1. Une séquence narrative

2. Cette séquence est un ensemble de phrases visant à raconter très souvent une histoire fictive dont le but principal est de divertir.

2. Une séquence descriptive

 

5. Cette séquence est un ensemble de phrases décrivant une réalité que le destinataire peut se représenter.

 

  1. 3. Une séquence explicative

 

Cette séquence est un ensemble de phrases qui établit un lien de causalité entre des faits. Ce type de séquence répond à la question Pourquoi ? ou Comment ?

 

4.Une séquence argumentative

 

3. Cette séquence sert à émettre des opinions sur un fait, un problème, un évènement, etc. dans le but d'influencer, de convaincre ou de persuader un destinataire.

 

  1. Une séquence dialogale

 

1. Cette séquence présente les interactions entre deux ou plusieurs énonciateurs.

 

 

Activité 3 :

1-Le changement de couleurs des feuilles n'est pas causé par le changement de température. En effet, celui-ci est lié à la baisse de luminosité.  Séquence explicative.

2-Paul lui dit: « Tu ne m'écoutes pas». Son frère lui répond: «Et toi, m'as-tu une seule fois écouté?». Séquence dialogale.

3- La maison respirait le luxe. Il y avait des lustres impressionnants, des meubles uniques, des fenêtres immenses et des pièces à couper le souffle.  Séquence descriptive.
4-Le sportif était prêt pour la compétition. Il arriva au fil de départ et courut le plus rapidement qu'il le pouvait. Il voyait les spectateurs dans les gradins. Ce fut au bout de quelques secondes qu'il franchit le fil d'arrivée le premier. Séquence narrative.

Activité 4 :

1. Dans la première partie du conte (donc un texte narratif) plusieurs types de discours[1] sont employés.

 Texte explicatif

 Texte descriptif

 Texte argumentatif

 Texte injonctif

On faisait cercle autour de M. Bermutier, juge d’instruction qui donnait son avis sur l’affaire mystérieuse de Saint-Cloud. Depuis un mois, cet inexplicable crime affolait Paris. Personne n’y comprenait rien.[a1] 

M. Bermutier, debout, le dos à la cheminée, parlait, assemblait les preuves, discutait les diverses opinions, mais ne concluait pas.

Plusieurs femmes s’étaient levées pour s’approcher et demeuraient debout, l’œil fixé sur la bouche rasée du magistrat d’où sortaient les paroles graves. Elles frissonnaient, vibraient, crispées par leur peur curieuse, par l’avide et insatiable besoin d’épouvante qui hante leur âme, les torture comme une faim.

Une d’elles, plus pâle que les autres, prononça pendant un silence :

[a2] - C’est affreux. Cela touche au "surnaturel". On ne saura jamais rien.[a3] 

Le magistrat se tourna vers elle :

[a4] - Oui, madame, il est probable qu’on ne saura jamais rien. Quand au mot "surnaturel" que vous venez d’employer, il n’a rien à faire ici. Nous sommes en présence d’un crime fort habilement conçu, fort habilement exécuté, si bien enveloppé de mystère que nous ne pouvons le dégager des circonstances impénétrables qui l’entourent[a5] . Mais j’ai eu, moi, autrefois, à suivre une affaire où vraiment semblait se mêler quelque chose de fantastique. Il a fallu l’abandonner, d’ailleurs, faute de moyens de l’éclaircir.[a6] [a7] 

Plusieurs femmes prononcèrent en même temps, si vite que leurs voix n’en firent qu’une :[a8] 

- Oh ! Dites-nous cela.[a9] 

M. Bermutier sourit gravement, comme doit sourire un juge d’instruction. Il reprit :

[a10] - N’allez pas croire, au moins, que j’aie pu, même un instant, supposer en cette aventure quelque chose de surhumain[a11] . Je ne crois qu’aux causes normales. Mais si, au lieu d’employer le mot "surnaturel" pour exprimer ce que nous ne comprenons pas, nous nous servions simplement du mot "inexplicable", cela vaudrait beaucoup mieux. [a12] En tout cas, dans l’affaire que je vais vous dire, ce sont surtout les circonstances environnantes, les circonstances préparatoires qui m’ont ému. Enfin, voici les faits :[a13] [a14] 

 

 

 

 

 

 

 

 

Activité5 : Relevez de ce texte toutes les séquences textuelles qui y sont présentes tout en justifiant votre réponse :

                                La synergie dans la salle de classe

En tant que professeur, je pense que la plupart des cours sont constamment en danger de basculer dans le chaos le plus total. Essayer de travailler avec synergie met à l’épreuve la confiance entre l’enseignant et ses élèves : sont-ils ouverts au principe qui dit que l’ensemble est plus important que la somme de ses parties ? [a15] 

Ni l’enseignant ni les élèves ne savent où ils vont. [a16] Au départ, l’atmosphère doit sembler assez stable pour que chacun ait envie d’écouter, d’apprendre et de comprendre les idées des autres. Puis, vient une phase de brainstorming[2]. Là, la créativité, l’imagination, les associations d’idées prennent le dessus sur le jugement, et un phénomène extraordinaire se produit alors. L’ensemble de la classe s’enthousiasme pour une idée encore imprécise, mais déjà palpable. Le groupe évolue au fil de cet enthousiasme et semble résolu à passer outre aux vieilles habitudes pour écrire lui-même son histoire. [a17] 

Je n’oublierai jamais l’expérience que j’ai vécue dans l’un de mes cours intitulé « Philosophie du leadership[3] ». Nous venions juste de commencer l’année, et, lors d’une conférence, un étudiant nous fit part d’expériences personnelles très fortes. Nous pouvions tous ressentir ses sentiments et le cheminement de sa réflexion. Toute la classe écoutait dans un silence respectueux et admiratif. Cet état d’esprit collectif donna une nouvelle impulsion au groupe […]. Au bout de trois semaines, nous avons ressenti le besoin de mettre en commun tout ce que nous vivions à ce moment. Nous avons décidé de rédiger un livre contenant tout ce que nous apprenions, chaque jour, toutes nos réflexions sur le sujet. [a18] 

L’esprit de synergie qui régnait dans cette classe ne disparut d’ailleurs pas avec la fin de l’année universitaire. Les étudiants continuèrent à se revoir, et aujourd’hui encore, de nombreuses années plus tard, lorsque nous nous rencontrons, nous parlons de cette expérience qui nous a tant marqués. Tout avait évolué extrêmement vite et de manière tout à fait sincère. Je pense que cela était dû à la maturité de ces étudiants. Ils ne venaient pas uniquement assister à un cours. Ils voyaient plus loin. Ils avaient soif d’apprendre, soif de nouvelles expériences enrichissantes. Et, ils avaient le sentiment que l’heure était venue pour eux de vivre cela[a19] . De fait, vivre la synergie au quotidien vaut bien mieux que d’enseigner ses principes à partir de vieux livres.  [a20] […]

« Ce qu’il y a de plus personnel en nous est aussi ce qu’il y a de plus commun. » [a21] Plus vous vous exprimez sincèrement, notamment sur vos sentiments et vos doutes, et plus vos interlocuteurs peuvent se sentir touchés parce que vous exprimez[a22] . Ils se trouvent alors suffisamment en sécurité pour s’exprimer à leur tour. La communication se poursuit ensuite comme une réaction en chaîne qui s’auto-entretient.[a23]  Les participants parlent parfois sans finir leurs phrases ; leurs discours semblent incohérents. Mais, ils se comprennent réellement.[a24]  Si les projets qui naissent de ces discussions ne se concrétisent pas tous, il en résulte toujours une action positive et profitable. [a25] 

Stephan R.Covey, Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent, Paris, 2005.

Activité 6 :

A-Séquence narrative. 1. La séquence narrative (c’est une histoire, il ya des personnages : M Cauche, un homme d’équipe, le juge d’instruction, etc.), succession d’évènements ;indices spatio-temporels tels que cinq minute plus tard, avant dix heures, au café, à Paris,etc).

Une séquence narrative est construite à partir d'un schéma narratif contenant très souvent les éléments suivants : - une situation initiale[a26]  qui présente un état d'équilibre; - un élément déclencheur[a27]  qui vient rompre cet équilibre; - une suite de péripéties[a28] , d'événements qui découlent de l'élément déclencheur et qui entraînent une transformation chez les personnages[a29] ; - un dénouement[a30]  qui est l'aboutissement du processus de transformation et la conclusion de l'intrigue; - une situation finale[a31]  qui présente un nouvel état d'équilibre.

b-Séquence descriptive

Une séquence descriptive est construite principalement à partir des éléments suivants : - un sujet[a32]  qui est l'élément central du texte descriptif et que l'auteur vise à décortiquer; - des aspects[a33]  liés directement au sujet et qui en sont des subdivisions, des parties qui font en sorte que la description est complète et détaillée;

- des sous-aspects[a34]  qui sont, pour leur part, des subdivisions des aspects et qui visent également à rendre la description complète et détaillée.

 

 Les principales marques d'une séquence descriptive sont les organisateurs textuels qui permettent de suivre la description : - dans l'espace (sous, sur, par-dessus, à gauche, etc.) ; - dans le temps[a35] [a36]  (au début, ensuite, plus tard, une heure avant, etc.) ; - selon la logique (premièrement, deuxièmement, de plus, en outre, également, par ailleurs, etc.).

c- Une séquence explicative est un ensemble de phrases qui établit un lien de causalité entre des faits. Elle répond à la question Pourquoi ? ou Comment ? La séquence explicative peut constituer le texte entier ou une partie du texte.

 

 Une séquence explicative est construite principalement à partir des éléments suivants : - une phase de questionnement qui sert à introduire un fait ou un phénomène sous forme de question ; - une phase explicative qui contient les éléments de l'explication et apporte des réponses à la question posée dans la phase de questionnement ; - une phase conclusive qui met fin à l'explication.

 

 Dans une séquence explicative, pour exprimer des liens de causalité à l'intérieur d'une même phrase ou dans le texte, on a recours à des marqueurs de relation ou à d'autres mots plus particuliers : puisque, tellement, en raison de, de sorte que, étant donné que, parce que, etc. conséquence, raison, motif, symptôme, engendrer, résulter, provoquer, générer, causer, émaner, donc, conséquemment, par conséquent, etc[a37] .

d-Séquence argumentative.

 Une séquence argumentative sert à émettre des opinions sur un fait[a38] , un problème, un événement, une croyance, une décision politique, etc. dans le but d'influencer, de convaincre ou de persuader un destinataire. La séquence argumentative peut être la séquence dominante d'un texte (lettre d'opinion, éditorial, critique de film, etc.). Elle peut aussi n'occuper qu'une partie d'un texte (pièce de théâtre, roman, poème, chanson, etc.).

 Une séquence argumentative est construite principalement à partir des éléments suivants : - une thèse qui est l'opinion principale du texte argumentatif que l'auteur cherche à défendre; - des arguments[a39]  (faits, croyances, valeurs, etc.) qui sont les énoncés liés à la thèse que fournit l'auteur afin d'appuyer celle-ci; - une démarche argumentative qui représente l'ensemble des moyens utilisés par l'auteur qui prend position pour défendre et donner crédibilité à sa thèse afin qu'elle soit admise par le lecteur.

 

 Une séquence argumentative peut aussi présenter : - une contre-thèse, c'est-à-dire une thèse explicite ou implicite qui s'oppose à la thèse défendue ; - des contre-arguments, c'est-à-dire des arguments qui soutiennent la contre-thèse ; - une conclusion partielle qui résume l'essentiel d'un argument ou d'un ensemble d'arguments. Il peut y avoir plusieurs conclusions partielles dans un texte.

 La séquence argumentative comprend généralement : l'introduction, le développement et la conclusion.

  Les marqueurs organisationnels servent à organiser la logique du discours argumentatif afin qu'il soit clair ; le titre indique le sujet de l'argumentation, chaque paragraphe comporte un argument, etc.

 Dans une séquence argumentative dominante, l'énonciateur peut utiliser des marqueurs de relation pour faire progresser ses idées et établir des liens logiques entre elles (cause, conséquence, opposition, etc.).

 

Sitographie :

 https://www.etudes-litteraires.com

http://www.alloprof.qc.ca/

http://www.ccdmd.qc.ca/fr

 

 



[1] Le texte appartient au discours alors que le discours est le texte en situation, il est relié à un acte communicatif qui recourt à une langue. Le texte est l’objet formel abstrait et le discours c’est une pratique sociale concrète

[2] Brainstorming : remue-méninges : Technique de groupe visant à produire le maximum d’idées sur un thème donné, les participants s’interdisant dans un premier temps de les critiquer.

[3] C’est celui qui peut guider ou influencer les autres individus.


 [a1]Séquence descriptive

 [a2]Séquence descriptive

 [a3]Séquence dialogale

 [a4]Séquence descriptive

 [a5]séquence descriptive

 [a6]séquence narrative

 [a7]séquence dialogale

 [a8]séquence descriptive

 [a9]séquence dialogale

 [a10]S descriptive

 [a11]Séquence injonctive

 [a12]Séquence argumentaive

 [a13]Séquence dialogale

 [a14]descriptive

 [a15]Séquence argumentative : l’auteur donne un point de vue « il est important de travailler en synergie !

 [a16]Séquence argumentative

 [a17]Séquence descriptive (comment se fait le travail de groupe.

 [a18]Séquence narrative.

 [a19]Séquence narrative

 [a20]Séquence argumentative.

 [a21]Séquence poétique

 [a22]S injonctive

 [a23]Séquence informative

 [a24]Séquence  descriptive.

 [a25]Séquence informative

 [a26]Une jolie petite fille qui vit avec sa mère se nomme le petit chaperon rouge en raison de sa tenue. Elle doit aller rendre visite à sa grand-mère qui est malade.

 [a27]En traversant la forêt, elle rencontre le loup

 [a28]Péripéties : ce sont les différentes étapes de l’histoire, les épreuves traversées par le héros

 [a29]Le loup piège le PCR en lui indiquant le chemin le plus long -La grand-mère se fait dévorer par le loup -Le loup prend la place de grand –mère

Le PCR arrive chez sa grand –mère et se glisse dans son lit

-Elle la trouve étrange et pose des questions

 -le PCR se fait dévorer

 [a30]L’arrivée du bucheron ou le chasseur qui a tué le loup et a sauvé le PCR et sa grand-mère

 [a31]Le PCR revient chez sa mère.

 [a32]Les chameaux

 [a33]Le déplacement Le départ des chameaux dans une bonne direction

 [a34]Le déplacent des chameaux est lié à la météo !

 [a35]lorsque

 [a36]les verbes de perception comme  je les tiens à l’œil ? JE LES OBSERVE

 [a37]dans cet extrait il ya parce que, c’est pourquoi, afin que, plusvous donnez à votre enfant une stimulation plus il deviendra intelligent rapport de condition )

 [a38]l’auteur donne son point de vue concernant la lecture, pour lui rien ne peut la substituer (ni le cours parlé ni l’image projetée)

 [a39]l’image ne permet pas la formation des idées générales et le film s’écoule et disparait.



[1] Le QI est le score qu'on obtient à un test psychométrique qui a pour objectif de donner une indication chiffrée de l'intelligence de la personne vis-à-vis de son groupe d'âge"

Modifié le: jeudi 27 avril 2023, 06:14