Introduction

La corruption est la perversion ou le détournement d'un processus ou d'une interaction avec une ou plusieurs personnes, afin que le corrupteur, obtient des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu, obtient une rétribution en échange de sa complaisance. Elle conduit en général à l'enrichissement personnel du corrompu ou à l'enrichissement de l'organisation corruptrice (groupe mafieux, entreprise, club, etc.2). Il s'agit d'une pratique qui peut être tenue pour illicite selon le domaine considéré (commerce, affaires, politique...) mais dont le propre est justement d'agir de manière à la rendre impossible à déceler ou à dénoncer.

Afin de sensibiliser le public aux dangers de la corruption et à la nécessité de la combattre, un mécanisme a été mis en place par les Nations Unies pour efforcer de mettre au point un accord anti-corruption obligeant les pays à le ratifier et lutter contre ce phénomène, en vertu de l'accord entré en vigueur le 31 octobre 2003 où 140 pays l'ont signé et 107 pays l'ont ratifié.

L'Algérie a ratifié la Convention par le décret présidentiel n ° 04-128 du 19 avril 2004 qui contient la ratification de la Convention des Nations Unies contre la corruption adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies.

La corruption est un phénomène social, politique et économique , existe dans toutes les sociétés et varie d'une communauté à une autre ;  il existe plusieurs types et classifications de corruption qui  varient  en fonction des critères sur lesquels est basée la classification (Corruption financière, Corruption administrative, Corruption morale., Corruption politique,etc...)

L'islam à son tour nous a prévenus des dangers de la propagation de la corruption dans la société musulmane et ses conséquences.  De manière générale, la corruption fausse le jeu de la décision par la recherche du profit personnel. Elle induit souvent un manque de cohérence dans les plans d’investissement public.